Aux côtés des soeurs Kim et Hanne Mestdagh, la sélection des Belgian Cats dans la bulle portugaise de Lisbonne compte désormais dans ses rangs un ouveau duo de soeurs avec Billie et Becky Massey. Billie et Becky sont jumelles, elles ont à peine 20 ans, mesurent toutes deux 1m87 mais sont surtout bourrées de talent. Elles sont également au seuil d’une carrière internationale. Alors que Billie avait déjà fait ses débuts sur la scène internationale voici deux à l’occasion d’un déplacement à Prague, la capitale tchèque, c’est pour Becky la première fois qu’elle participe officiellement à une compétition avec l’équipe nationale séniore.
“J’avais déjà bien été appelée à l’un ou l’autre stage des Belgian Cats mais effectivement,il s’agit là de mes débuts officiels. J’ai été merveilleusement accueillie par les joueuses et le staff et l’intégration se passe vraiment sans aucun problème. En plus de sa soeur Billie, Laure Resimont qui évolue également à SKW fait aussi partie de la sélection. En plus, à SKW, j’ai déjà joué dans le passé avec Elise Ramette insi que Heleen Nauwelaers.
Billie et Becky Massey sont originaires d’Ostende. “C’est au KB Oostende Bredene que nous avons effectué nos premiers pas dans le milieu. En 2015, nous avons rejoint Wavre-Sainte-Catherine (SKW) et le coach Arvid Diels. On combinait SKW avec la « Topsportschool » de Louvain et plus tard de Wilrijk,” explique Becky.
En 2019, Billie a été désignée « Espoir de l’année » aux Belgian Basketball Awards et l’année dernière elle a été couronnée Joueuse belge de l’année. La saison dernière, Becky a succédé à sa soeur au titre d’Espoir de l’année. “Ces distinctions individuelles sont chouettes mais elles signifient surtout que nous progressons bien avec notre club. à chacune des dernières saisons, nous avons chaque fois fait un pas en avant avec cette très jeune formation de SKW et ce, même en FIBA EuroCup Women, ce qui est excellent pour notre développement. Voilà pourquoi c’est vraiment dommage que notre campagne ait été stoppée nette en février dernier par la pandémie de Coronavirus. La santé de tous a bien sûr la prorité absolue et on doit se lier aux règles. Comme sportive, c’est particulièrement difficile de se maintenir alerte et en condition. On ne sait pas non plus de quoi l’avenir sera fait. On a eu le stage d’été avec les Belgian Cats, ensuite la préparation avec SKW, mis après seulement trois journées de compétition, tout est à nouveau à l’arrêt. C’est l’incertitude qui règne. C’est pour cela que cette fenêtre avec les Belgian Cats est tellement importante. On peut à nouveau s’entrainer avec contact. Que nous soyons obligées de vivre dans une bulle, d’être testées, et de rester en permanence à l’hôtel, on l’accepte toutes. Ce n’est pas un problème. J’espère juste qu’après cette fenêtre, on y verra plus clair concernant le sort de la première division belge et qu’on pourra reprendre la compétition en janvier » conclut Becky Massey.
Billie et Becky Massey ont également connu le succès en équipes nationales de jeunes surnommées les Young Cats. “Avec les U18 on a été championnes d’Europe et au Mondial 2019 on a acroché une très belle quatrième place. de super moments, mais je suis très déçue que que l’Euro U20 ait dû être annulé l’été dernier à cause de la pandémie. On aurait vraiment pu accrocher une nouvelle médaille. C’est dommage que notre parcours en sélections de jeunes doive se teriner ainsi. Le focus va désormais d’une part aux Belgian Cats et de l’autre, espérons-le, à une reprise avec SKW en première division belge ainsi qu’en FIBA Europe Cup Women. »
Becky Massey comme sa soeur Billie est toujours aux études. « Nous vivons en « kot » à Malines et je suis des cours d’Orthopédagogie à la haute école Charlemagne d’Anvers . Nous voulons toutes les deux accrocher un diplôme. Avec notre statut de sportive d’élite, on peut parfaitement combiner le basket et les études »
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Après Billie, sa jumelle Becky fête également ses grands débuts chez les Belgian Cats
