Fulvio supporter des Lions

« Les Belgian Lions donnent du crédit à notre sport auprès du public, de la presse, des jeunes. Tous les clubs doivent travailler pour leur équipe nationale et se réjouir de ses progrès et de ses résultats. »

Fulvio BASTIANINI, deuxième saison à Liege Basket évoque l’équipe nationale au travers de son équipe et du championnat actuel

L’équipe nationale est le reflet de son championnat national. Si beaucoup de Belges sont alignés et que le championnat est de qualité, l’équipe nationale sera de qualité. Aujourd’hui, les Belgian Lions valent surtout par leurs éléments jouant à l’étranger.

 

C’est pourquoi, quand nous jugeons notre équipe nationale, apprenons déjà à apprécier les progrès qu’elle fait année après année. Et si en plus, elle nous ramène des résultats, chapeau!

Car, si la tendance est cette saison un peu plus favorable aux joueurs belges – et tant mieux si la réussite de Liège inspire d’autres clubs – il faut reconnaitre d’une part que le niveau général du championnat de D1 a baissé (pertes de Salah MEJRI à Anvers, de Chris COPELAND à Alost ou de Demond MALLET au Spirou) et d’autre part que certains clubs ont joué « belges », contraints et forcés par des événements imprévus (Jean SALUMU ne devait pas être gardé par Ostende; Amaury JADIN aurait dû avoir moins de temps de jeu à Charleroi). Attendons donc pour voir si cette « tendance » se confirme vraiment!

Dans tous les clubs nous jouons pour obtenir le meilleur résultat possible; cependant, en fonction du contexte, il est sûrement possible d’accorder plus de possibilités de jeu aux jeunes belges. Nous devons mieux les encadrer mais aussi ne pas nous priver de les critiquer s’ils ne sont pas bons ou ne s’investissent pas suffisamment.

A Liège aujourd’hui, belges et américains sont placés sur un pied d’égalité. Le meilleur joue. J’attends de chacun, belge ou américain, un apport conséquent.

Nous avons construit l’équipe en nous appuyant sur deux belges plus expérimentés (Lionel BOSCO et Wen MUKUBU) sur les jeunes (Pierre Antoine GILLET, Olivier TROISFONTAINES, Geoffrey HOCKINS et Ioann IAROCHEVITCH) et en complétant l’effectif de trois américains complémentaires. Derrière, nous avons encore des jeunes qui, je le crois vraiment, ont tous l’étoffe de joueurs de division 1 (Yoann HERTAY -22ans-, Maxime GAUDOUX -22ans-, Gérald HENRARD -19ans- et Raphaël ALLEMAND -19ans-).

Liège récolte les fruits de son travail tissé dans les divisions inférieures (D3 puis D2) mais, ne soyons pas dupes, si nous avions eu le budget d’un club visant le titre, nous aurions sans doute opté pour des américains haut de gamme. Et les belges auraient trouvé porte close!

Nous ne l’avions pas et l’option choisie – qui n’est pas l’option du « pauvre » car un joueur belge coûte autant qu’un américain « moyen » – est une réussite, jusqu’à présent, et nous le devons notamment, comme ce vendredi à Alost aux jeunes Pierre Antoine GILLET et Ioann IAROCHEVITCH.

Autre source de satisfaction: le public frémit! Les gens se plaisent à soutenir cette jeune équipe, preuve sans doute que l’on s’identifie plus facilement à des joueurs « du coin ».

J’espère et je crois vraiment que Pierre Antoine GILLET et Ioan IAROCHEVITCH seront, sauf accident, du voyage en Slovénie. Ce ne sont pas encore des leaders mais ils ont les qualités requises pour être des internationaux : Pierre Antoine GILLET est sans doute notre meilleur 4 shooteur; Ioann s’est positionné sur le poste 5. Au championnat d’Europe – le niveau sera très, très élevé un fois encore! – nous aurons besoin d’expérience mais sans doute serait-il bon aussi d’aguerrir de jeunes talents comme Amaury GORGEMANS…