Jean-Marc Mwema fait ses adieux aux Belgian Lions après 130 sélections.

Après près de 15 ans, Jean-Marc Mwema fait ses adieux aux Belgian Lions. Âgé de presque 36 ans, ce natif d’Anvers a joué pas moins de 130 fois pour l’équipe nationale. « Je ne garde que de bons souvenirs de mon passage chez les Belgian Lions », déclare-t-il.

Jean-Marc Mwema a annoncé qu’il mettait un terme à sa carrière chez les Belgian Lions. Mwema aura 36 ans en décembre et estime que son corps a besoin de repos. La semaine prochaine, les Belgian Lions entameront la campagne de qualification pour la Coupe du monde FIBA 2027, mais l’aillier du club espagnol Lucentum Alicante ne participera pas à cette compétition.

« Cet été, je me suis déjà demandé combien de temps je continuerais à jouer », commence-t-il. « Je n’avais pas encore pris ma décision définitive lorsque le dernier championnat d’Europe a débuté en septembre, mais lorsque nous avons remporté le dernier match contre la Pologne, cela m’a procuré un tel sentiment de satisfaction que j’ai pensé qu’il serait bien de m’arrêter au sommet, après une campagne qui n’a pas été facile. J’aimerais quand même continuer à jouer pendant une ou deux saisons, donc le repos supplémentaire pendant les fenêtres et l’été me fera du bien, compte tenu de mon état physique. Je vais avoir 36 ans et cela me semble être un bon âge pour arrêter en tant que Belgian Lion. Je pense aussi qu’il vaut mieux arrêter maintenant plutôt qu’au milieu d’une nouvelle campagne de qualification. »

Mwema a connu une carrière fantastique chez les Lions et ses statistiques sont impressionnantes. En septembre, il a disputé son 5e Championnat d’Europe avec les Lions, après avoir été sélectionné pour la première fois à l’été 2011, il y a plus de 14 ans. « À l’époque, nous allions disputer le Championnat d’Europe pour la première fois depuis de nombreuses années, mais j’ai été le dernier à être éliminé de la sélection. Depuis, j’ai pratiquement toujours été présent. Nous nous connaissons depuis longtemps (rires). J’ai toujours trouvé très agréable de se retrouver et de travailler ensemble, avec des gars que l’on ne voit pas souvent et que l’on ne connaît pas forcément très bien. Cela peut parfois sembler difficile de renoncer à ses vacances d’été pour l’équipe nationale, mais cela ne m’a jamais vraiment posé de problème. J’ai toujours beaucoup aimé travailler ensemble vers un objectif commun et faire connaître la Belgique dans le monde du basket, ce que nous avons plutôt bien réussi à faire ces 15 dernières années, je pense. Je suis également très fier des liens qui se sont créés et des relations que j’ai nouées. »

Victoires contre les grandes puissances européennes

Au cours d’une longue carrière chez les Belgian Lions, on vit forcément beaucoup de moments mémorables. « Le premier championnat d’Europe restera toujours spécial, car c’était la première fois que je participais à un tournoi aussi important. La victoire contre la Lituanie lors du Championnat d’Europe 2015, après un tip-in de Matt Lojeski dans les dernières secondes, restera également gravée dans ma mémoire. Ou encore le Championnat d’Europe 2022, où nous avons battu l’Espagne, future championne d’Europe, avec 10 points d’écart. Battre les grandes puissances européennes est quelque chose que l’on n’oublie pas de sitôt. Mais les amitiés parfois inattendues restent également gravées dans ma mémoire. Quelqu’un comme Quentin Serron, par exemple, un joueur avec lequel je n’ai jamais vraiment joué en club, mais avec lequel je suis toujours en contact. Sam Van Rossom est également quelqu’un avec qui je me suis toujours bien entendu. Au cours de mes premières années dans l’équipe nationale, tout comme chez les Giants, c’était surtout Roel Moors qui était mon vétéran. Je pense aussi à des gars comme Maxime De Zeeuw, Lionel Bosco ou Niels Marnegrave. En fait, je ne garde que de bons souvenirs de mon passage chez les Lions. »

Pour finir, Jean-Marc tient également à féliciter le personnel médical. « J’ai toujours été impatient de travailler avec eux pendant l’été ou les périodes de transfert. Peter Sempels, Alain Ptak, Fabian Mettillion, Jelle Duthoit, mon fidèle médecin Johan Vliers, … Pour tous les bons soins qu’ils m’ont prodigués au fil des ans, leur travail proactif sur le corps et leur disponibilité pour me permettre d’être performant. Un grand merci sincère. »